L'agitation des extrêmes

Publié le par @rbre

L'atome de ta nature
s'est mélangé au magma froid de mon mouvement de cnidaire.

Je n'ai pas dépassé la frontière de tes ombres,
J'ai pris soin de rester là où ta nuit pouvait jeter ses pierres informes,
Et j'ai conservé éteint ce lampion qui rappelait ces fêtes auxquelles nous n'avons jamais assistées.

J'ai joué avec les siècles, les murs et les silences.
Je ne me suis jamais converti à la religion de ton départ,
Et j'ai défait le chapelet de tes adieux
Pour que les graines de l'ultime renoncement soient recouvertes par la terre des hagiographes de l'espoir.

Le soleil a chanté ses louanges maussades
A l'oreille du mourrant végétant dans son peautre
Souillé par des téramètres de rêves avortés.

J'ai écouté les miroirs se fendre
Dans la douceur des naissances létales,
Tandis que le faon accroupi sous le ressui
S'ébroue dans l'ignorance que ce rubis liquide ne tombe pas du ciel.

Les herbes fraîchement piétinnées par le passage des hordes du hasard
Ont exalé l'idée d'une foulure si vive
Qu'aucune force ne parviendrait à faire grandir leurs prophéties organiques...
Pourtant, l'oiseau du candela-celsius a assisté
Au spectacle invisible de la rosée repoussant l'univers au-delà du zénith de l'absence.
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