Vectoriel Tératome

Publié le par @rbre

Ecureuil capricieux, cherchant en plein hiver
A toucher l'oeil phobiaque du bout de ses paupières fauves,
J'ai fréquenté les terrasses des cafés
Souffrant les calumets tabagiques des résistants à la pasteurisation des consciences,
Afin d'insuffler de la vectrice chaude à ma négro-striée nodosité
Colmatant le principe de réalité
Aux hémisphères de ma transsubstantiation.

C'est au soir de la nuit
Que je ne me suis pas couché
Pour profiter de ma maîtrise manipulatoire,
Me rendant coupable de déchirer l'enveloppe plastifiée
Retenant les poussières de biscuits au pain d'épices.

Seul un soleil affamé d'obscurité
Peut ignorer l'aboulie nocturne,
Lorsque l'astral cierge aux crépitements synonymes d'exil suprême,
Féconde l'envie dans la matrice des éclairs d'Absolu.

Je me trouvais quelque part entre minuit et mes bésicles,
Au carrefour des songes et des chroniques journalières,
Quand je me suis mis à exercer des mouvements de magicien
Pour déloger des spéculos de leur artificielle carapace,
Dans le but de soudoyer les sycophantes de mon esprit glouton
Prêts à tirailler mon sommeil arboricole.
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