Les tremblements des automates
Nous surprendrons le feu à rajouter des cendres dans l'urne des au revoir.
Les écailles des jours laisseront transpirer
L’espace inachevable de nos espoirs blessés.
Entre les ombres calligraphes
L’inaccessible mot troublera la flétrissure des accords muets
Et l’accent portera l’origine d’un soir
Que l’on pourra goûter rien qu’en ouvrant les yeux.
La margelle des heures supportera la mort
Des premières amours nées au-delà des sexes.
Nous nous arrimerons aux branchages des vents solarisés d’absence.