Soledad

Publié le par @rbre




Solitude, ton chant s'étend dans mes douleurs
Où le cri singulier se mélange au silence.
Les fatales saisons de nos vierges souffrances
Eclaboussent d'amour notre âme qui se meurt.
 
Derrière le rideau de nos intimes peurs
Ammoncelées depuis les craintes de l'enfance,
Des songes constellés d'ultime somnolence
Dévastent les espoirs endormis de nos coeurs.
 
A tisser les moments aux naufrages complexes,
Dressée dans son coma, l'extase se dilue
Et la vie, au précieux goût de chair et de sexe,
 
Longe des souvenirs qui ne nourrissent plus.
Oublions les regrets et suçons l'os du temps.
Si nous devons mourir, jouissons de l'instant...
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S
J’ai vu quelques verts tendres accrochés ci et là<br /> La sève d’un long sommeil qui s’évapore en chants<br /> Est-ce l’heure d’ouverture des pupilles, des yeux dormants gourmands<br /> <br /> Sueurs arboricoles pour le délice des regards levés<br /> En vous chatouillant un peu ferai je rire votre si belle écorce <br /> Là, aux bords des branches qui laissent en vos lignes ses fleurs de mots, <br /> …ses nids de langage oiseau…à oiseaux…à oiseaux…<br /> <br /> ...Schawn...
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@
<br /> Je ne sais quoi répondre. Les verbes, parfois, se meurtrissent d'être trop crus (cuicui...) dans leurs lueurs rutilantes de nuit(s). Aussi, le vouvoiement m'interroge. Certes, je n'aurai pas de<br /> réponses (ou alors, dans très longtemps, dans trop longtemps). Et ? rien. Pas à cette heure, pas après cette journée. J'en arrive à me demander s'il y a un message... et ce qu'il inaugure, si ce<br /> n'est l'expression même du titre de ce poème (soledad... il paraît que ça ne se traduit pas vraiment, dans notre langue si riche... alors !). Peut-être que je suis en train de me tromper. Auquel<br /> cas, Schawn... Pourquoi Schawn (?)<br /> <br /> <br />
A
ah... vous m'avez presque manqué...<br /> je redoute le prochain article, qui me fera disparaitre de votre rubrique... soledad.<br /> <br /> <br /> Sad is to live in solitude<br /> Far from your tranquil altitude<br /> Sad is to know that no one ever can live on a dream<br /> That never can be, will never be<br /> Dreamer awake, wake up and see.<br /> ...<br /> Triste Carlos Jobim...<br /> <br /> ma pensée, <br /> anaka
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@
<br /> Je souris, me demandant si je n'écris pas pour être lu...<br /> Et pour recevoir spécialement Ce commentaire qui me touche.<br /> Je redoute l'article prochain - le fatal - qui demeurera inaperçu, dans la nuit des cybermondes...<br /> Grand merci pour ton retour musical aux brésiliennes sonorités dont les couleurs m'évoquent toujours quelque recommencement qui, je le sais pourtant, n'est qu'illusoire...<br /> Pensée à toi.<br /> <br /> <br />